Quitté Melisey ce matin, on bavarde avec Micheline la patronne, nous dit qu’elle a été chanteuse, répertoire de Piaf, tournées jusqu’au Liban. On l’imagine tellement bien la chantant. On s’en va. Sur la route arrive la musique et se bousculent les paroles en désordre de l’hymne à l’amour.
Frontière Suisse, on parle Allemand ici. Journée pluvieuse again, c’est venu progressivement, pour atteindre un niveau continu, soutenu à fort peu avant Luzerne. A partir de là, toussotements de la moto aux moments les plus intenses de la pluie, heureusement le GPS s’est entêté à nous faire prendre la route et non l’autoroute. Moins stressant d’avoir à gérer ces pertes de puissance sur une route où on peut trouver un dégagement plutôt que de se sentir coincé entre les camions et la barrière de sécurité.
Après une quinte de toux de la Guzzi, on s’arrête dans un garage automobile, je demande au mécano s’il a du silicone en spray et si je peux en acheter, oui bien sūr me dit-il, tenez c’est une fin de bombe, prenez là c’est offert. Après quelques Pschitts nous voilà repartis non sans avoir remercié le mécano.
Arrêt café avec encas en station service où l’on parle allemand et où on se demande si on va avoir le temps de sécher, mais comme il ne fait pas froid, tout va bien, on oublie vite. On dit Danke dans un sourire pour se faire pardonner l’accent et on s’en va.
On devait s’arrêter au lac de Walenstadt, mais nous décidons de continuer de façon à mieux répartir nos étapes avant de prendre le bateau à Ancône.
On longe deux lacs, s’arrête à un camping qui a plein de mobil-homes, mais pas de bol, ils appartiennent tous à des clients, nous passons notre chemin, non sans avoir demandé qui pourrait nous accueillir une nuit. Le patron nous dit que le prochain est à 9,5 kms, mais on est déconfis, c’est pas grand chose ces kilomètres, mais ils sont de trop et donc trop longs.
Nous tentons notre chance au 3eme et dernier lac, celui de Sarnen, camping Seefeld, au bord de l’eau. Accueil charmant et chaleureux. Après avoir pris connaissance des gammes et prix des hébergements proposés, on opte pour un emplacement de camping simple.
Ce serait un endroit vraiment délicieux par beau temps, mais de l’eau, on en a déjà reçu copieusement depuis 2 jours. Alors la tente une fois montée, on s’intéresse au bâtiment des communs du camping, et on est pas déçus…
Une salle lounge vaste et confortable, avec cuisine équipée attenante, une épicerie, un restaurant, une salle de sport, une buanderie où tout notre matériel de motards va pouvoir sécher, mais surtout, une piscine…
De quoi vous faire oublier que même en voyage, vous faites du surplace, que même trempés, vous voulez vous baigner !
Merveille absolue, cette piscine. Je suis é-b-a-h-iiii-e. Émerveillée par toutes les inventions de ces suisses et autres habitants de pays pluvieux, qui excitent leur imagination autour de la pluie et du bain en extérieur. Quelle ré-jouissance!!!
Bonne route :))
Il pleut mais pas sur nantes,sur nous.
Oui, mais sur nous, c’est un peu Nantes 🤭
C’est la fête à la grenouille …. Suisse 🐸