On a quitté ce matin notre Air B&B d’Igoumenitsa, réservé à Ancône après l’achat de nos billets de bateau. Anna la maîtresse des lieux a été super accueillante et son appartement était fort cosy, avec un confort fait de pleins d’attentions pour ses hôtes. Le lave linge a sorti mes chaussettes de la torpeur moite de mes chaussures, après 5 jours, ça devenait urgent.
On est depuis ce midi au Camping Helena’s Beach, entourés de vieux allemands à chien en camping car. On fait root avec notre tente et notre side 🤭 d’autant que Nathalie fait du Yoga au couché du soleil. Heureusement, pendant ce temps, je bois une bière en regardant Instagram, ça compense.
Premier bain de mer cet après midi, en suivant la côte à pied, on a trouvé une petite crique isolée. Tout simplement nus au soleil. L’eau était parfaitement calme et d’une température honorable pour la saison, un vrai plan d’eau pour l’aviron dixit Nathalie – clin d’oeil au CNN 😉
On va rester ici quelques jour ici d’autant que ce n’est pas très cher, après ces premiers jours en Suisse et Italie où on a dépassé notre budget. Et puis l’ambiance y est tellement paisible, le soleil, la mer et les hamacs nous incitent au farniente. Enfin, les salades grecques avec des olives comaques* et des morceaux de feta itou, ça vous retient un moment.
Il est 20h, le vent a subitement changé de direction, c’était un vent d’est régulier, il est devenu vent de sud, en rafales et chaud. Et puis il s’est arrêté comme il était venu, d’un coup d’un seul. Un genre de vent qu’on trouve dans l’Odyssée d’Ulysse…
* En cherchant cet après midi l’orthographe de « comaque » le wikitionnaire livre cet exemple, dans une langue assez croquignolette :
- Dans l’estanco, où avalanchent bobos, ciflards dodus et terrines comaques, et qui compte vingt-cinq couverts, on se cale le Henri II avec une tortore pas chère, sympa, faite au moule, arrosée de picratons rhodanocentrés []. — (Jules Magret, Touchez pas au frichti : 220 restos au banc d’essai, Éditions L’Archipel, 2017)