Nous l’avons passé ! Quoi ? Le Rubicon ! Oui, sans toutefois le parcourir sur ses rives. C’était en Italie il y a quelques jours, entre l’Emilie Romagne et les Marches au niveau de Forli-Cesena.
C’est un fleuve côtier, mais derrière ce titre ronflant se cache un petit torrent de 35 kms de long.
Voici ce que dit la wikipédia de l’histoire du terme « Franchir le Rubicon » :
» À partir de 59 av. J.-C., ce cours d’eau servit de frontière entre l’Italie romaine et la province de Gaule cisalpine ; il avait une résonance toute particulière dans le droit romain car aucun général n’avait l’autorisation de le franchir avec des soldats en armes. La loi protégeait ainsi Rome de menaces militaires internes[1].
Il devint célèbre quand Jules César le traversa avec ses légions en armes le 11 janvier 49 av. J.-C. sur les traces de Pompée, violant ainsi la loi du Sénat romain[1]. Si l’on en croit Suétone, il lança en franchissant la rivière la célèbre formule : Alea jacta est, littéralement « les dés sont jetés », parfois traduit par « le sort est jeté » ou « le sort en est jeté ».
De cet épisode est née l’expression « franchir le Rubicon » qui a survécu jusqu’à nos jours. Elle évoque une personne se lançant dans une entreprise aux conséquences risquées sans pouvoir faire marche arrière[1]. »
NB : L’appel de note [1] indique que la localisation de ce fleuve fait débat, voir ici pour les férus d’histoire.
Voir ici pour les usages littéraires de cette expression.
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