On est à Izmir depuis ce matin, arrivés tôt car petite étape de 100 kms aujourd’hui. Température et météo parfaites. On doit se rendre chez Motolastkic demain lundi : le pneu arrière du side s’use et on ne voudrait pas être en rade plus loin sur la route. La boutique Honda de Bergama a vérifié par téléphone, ils ont bien nos dimensions.
On descend à l’hôtel Ege Gunes, établissement d’un autre âge, on sent que l’hôtel a eu son heure de gloire, et qu’il l’a perdu, peut-être dans les années 80, mais tout est fonctionnel et l’accueil y est chaleureux. Le prix est très doux : 300 livres la chambre pour 2 avec le petit-déjeuner (soit 19 euros).
En mode léger, on se faufile à pied dans les ruelles derrière l’hôtel, on y longe un chantier aux flèches d’ordres divers.
On se dirige grossièrement à la boussole, et on débouche peu à peu dans des ruelles aux commerces variés, puis de fruits et légumes…
… puis on débouche sur un (très) grand marché couvert.



On prend un taxi pour changer de cap et rejoindre le Kultur Park. On marche au parfum envoûtant du jasmin, le nez au vent venu de la mer.
Très grosse ville qu’Izmir, agencement assez hétéroclite de 4 grosses zones urbaines au moins, d’un port de commerce et d’un bassin industriel. L’ancienne ville, près de l’eau, a brûlé dans les années 20. Ce qui reste de cette période et de ce quartier est très beau (maisons en pierre avec d’elegantes bow windows) et les ruelles agréables en ce dimanche où les jeunes et les familles sont de sortie. On sent une joie fébrile.
On peut flâner en bord de mer, goûter aux embruns, voir tout près la navette maritime chargée à bloc faire ses rotations, ou partager avec le pêcheur, le frisson du bouchon.
Ou encore (mais là on a pas le choix), s’esgourdir les oreilles à la sono de l’animation Decathlon au bout de la promenade du front de mer. Ils doivent tenter une percée sur le marché Turc, vu le nombre de stands de sports installés et la queue des familles, des couples et des bandes d’amis pour essayer qui l’escalade, qui le tir aux buts…
Puis reprendre son butinage et découvrir cette fresque murale, qui saisi le visiteur au dépourvu.
… et voir qu’elle est l’œuvre de Jef Aérosol, intitulée « Différences partagées » (2017), et que le mur est celui de l’institut français d’Izmir.
On termine la fin d’après midi, devant un (deux) thés pris dans une librairie parallèle et marginale, (encore un endroit pour intellos dit Nathalie) dans laquelle ils vendent (entre autres livres) de petites rondelles sous verres, et dont l’une est le A de anarchie, très réussi.
Oud, derviches, fraises et prunes vertes et la mer comme si on y était ! Merci Luc !
Merci ✌️🌞