Aujourd’hui est un autre jour. Jour de pause, pas de route. Seule la quiétude du camping et de la plage, mais rôde l’inquiétude des nouvelles qu’on ne sait où placer.
On lit que le président Turc a promis de lancer dans les jours qui viennent une attaque contre les Kurdes de Syrie.
Ah, on a trouvé le nom de ces délicieuses petites prunes vertes. Elles portent plusieurs noms : au plus simple : erik (prune), ou yeşil erik (prunes vertes), ou encore papaz eriği (prunes de prêtre). Venues d’un héritage gentiment irrévérencieux.
On lit aussi que la Géorgie s’alignera sur la vérité promulguée de Moscou et non sur celle des faits de la douleur Ukrainienne.
Nos voisins, le pêcheur et sa femme, nous ont très gentiment offert deux thés ce matin. Il a un délicieux parfum qui nous rappelle celui de l’Iran. Le thé Turc est cultivé le long de la côte de la mer noire, mais ne devient hospitalité qu’avec des personnes soucieuses de l’étranger.
On lit encore que les russes n’ayant pas assez de recrues militaires formées, font appel à des groupes néo nazis, qu’ils sont censés combattre.
Nos voisins, la famille sur trois générations, passent de temps à autre nous montrer leur merveille, une enfant prénommée Elif et qui chaque jour nous gratifie de ses sourires. Son prénom signifie « la connaissance » (Alîf en arabe).
Passera-t-on à côté de l’orage ce soir encore ?
On fera nos bagages après la baignade, demain est une étape un peu longue. Objectif Pamukkale, on partira à la fraîche.