On s’est promené à Trabzon aujourd’hui, du centre au port. C’est une ville côtière de la mer Noire, adossée à la montagne qui laisse dégringoler ses quartiers jusque dans l’eau.
Elle fut fondée par des colons Grecs au VIIè siècle avant JC. Marco Polo y serait passé à son retour de Chine… La ville a hébergé trois consulats, un Français, un Britannique, un Iranien, car elle a très longtemps été un port de commerce et d’échanges internationaux.
L’urbanisme n’est pas le point fort des villes Turques en général, ici c’est un cas d’école. Une 4 voies traverse la ville au plus près de la mer, privant ses habitants de l’accès à plus des deux tiers de la côte… Générant de plus beaucoup de bruit et de pollution. C’est semble-t-il le cas sur toute la longueur de la côte de la mer Noire, nous le saurons bientôt. Mais d’autres routes d’accès partent ça et là, dans la pente et à flanc de montagne, perturbant encore les flux de circulation, entre piliers de ponts, bretelles, rampes, le piéton, les chats et les chiens y ont la vie dure ! Et les PMR la vie impossible.
Mais on trouve aussi des rues piétonnes ou semi piétonnes, très longues et animées, avec de grandes enseignes, mais aussi des commerces locaux, de coiffure, d’électroménager, de droguerie, pharmacie, commerces de bouche, instruments de musique, hôtels… Et puis de petites rues faisant la jonction entre des quartiers, où l’on découvre souvent un point de vue ou une curiosité.
Ce vendredi la promenade est très animée, on y a croisé beaucoup (vraiment beaucoup !) d’adolescent.e.s qui doivent être libérés de leurs cours. La Turquie est un pays jeune : la classe d’âge 0 à 14 ans représente tout de même 25 % de la population…
On l’avait déjà remarqué mais on voulait collecter quelques images pour partager avec vous cette question : Beaucoup de métiers (mais plus généralement de mots, semblent êtres écrits en français phonétique, et orthographiés en Turc (?) On vous laisse en prendre la mesure et déguster…
– C’est nous les Sampiyons !
– Heu… Lesquels ?
Pour l’entrecôte dans la vitrine du boucher, désolé on a pas pu faire d’image 😉 C’était cavalier de demander au boucher de faire une photo de son étiquette « Antrikot ».
– Heu… J’ai des problèmes d’orthographe, pourriez vous m’aider ?
– Mais certainement. Je vous envoie chez une consœur psikolog, qui pourra vous aider à ne plus vous en soucier.
Après quelques recherches, on voit que près de 5.000 (!) mots français sont vivants dans la langue turque. Est-ce que cela date des années 1920 et de nos forfaits coloniaux et militaires (voir l’article sur Gaziantep) ? Je ne saurais le dire.
Albane Akyuz, du Petit Journal d’Istanbul a écrit un bien joli texte à ce sujet !
Mayonez, ça serait pas plutôt du breton ?
Sinon j’aime beaucoup les Tuvalet. Je crois que c’est ce que je deemanderai dorénavant lorsque j’irai manger au kebab.
Si y’a du beurre c’est breton, si y’a de huile ça devient plus complexe 😉
Oui, les tuvalets sont bien ! On aime aussi l’antrikot et le kuafor 😅
As tu lu le petit article en lien a la fin de notre post ? Il y en a tellement 😃
très inztructif cette lekture.
Je suis toujours vos aventures tel un feuilleton quotidien, et grand plaisir de partager vos rencontres, photos et découvertes.
Encore quelques jours avant de retrouver le confort et les sensations sans pareil du side …
Bises à vous deux
Merci Claire ! Bises à toi et à Pierre 🥰