Nous avons quitté Alanya ce matin, on a pédalé toute la nuit, dans un élan solidaire du Tour de France 😂
On ne vous racontera pas la soixantaine de kilomètres de l’étape du jour, sur la route 2×2 voies côtière. Inintéressant.
On a dû renoncer au camping que nous avions repéré, mais en avons trouvé un autre, l’Istanbul Camping, une dizaine de kilomètres plus à l’ouest, à Sidé.
Sur la route côtière et les petites routes secondaires, on voit des complexes hôteliers incroyables. On a l’impression d’un concours de kitsch. Du plus grand, du plus moche, du plus extravagant, depuis l’hôtel bateau, en forme de bateau de pirates, à celui construit comme une pièce montée, on hésite entre le rire et le malaise. Vous en avez eu un aperçu en images (d’intérieur) dans la fin du post d’hier.
On est arrivé à l’Istanbul Camping vers 10h30, il faisait déjà 32 degrés. Il en a fait 38 en milieu d’après midi…
L’espace du salon commun était le plus frais ou le moins chaud. On y est resté un moment après avoir monté la tente, sans son double toit et installé notre campement.
Puis on est partis se promener en Direction du site archéologique de Sidé au coin de la rue, surplombant très légèrement la mer.
Mais la mer restait inaccessible, loin derrière les dunes, trop loin par cette chaleur…
De retour au camping nous échangeons avec Raphaël et Marie Christine qui étaient en montagne jusqu’à hier et qui vont en direction du site antique d’Aspendos. Il vont être tout près, on leur propose de nous rejoindre au camping histoire de se revoir un peu !
On était très content de se revoir depuis l’Orient chez Marly, on a plein de choses à se raconter. Ils repartiront demain matin mais on va se retrouver pour un bivouac commun dimanche…
Nous irons Nathalie et moi demain visiter Aspendos…
Un problème persiste . Le mécanicien a developpé l idée que le mélange gazeux,different en montagne en raison de la raréfaction de l oxygène,perturbe les sondes lambda. Je ne veux plus aller en montagne pour ne pas prendre le risque de perturber les sondes de Madame. Pourtant,l arriere pays pamphyle est beau,et il y fait moins chaud,en plus Franck nous a donné des sites sympas. C’ est frustrant. Madame n aime pas la pluie (rappelez vous la suisse ) ,pas le chaud et pas la montagne….nous reste la creuse ! Bon il ne faut pas faire d anthropomorphisme avec la moto. Elle pourrait se vexer .
C’est vrai, le mécano a décrit ce problème connu, mais c’était son tout premier commentaire, avant le diagnostic.
Aucun véhicule à injection ou à carburation n’aime l’altitude, après 2200 mètres, ça peut être difficile.
Cette Guzzi a grimpé le col du Stelvio (2758 mètres d’altitude) comme une fleur, au mois d’août (j’étais seul à bord mais avec le plein de bagages d’été)
Mais je suis d’accord qu’il est difficile de refaire confiance à la moto après ces déboires usants pour les nerfs. On sera rassurés une fois sortis de Turquie je crois.
Bon, super content de vous savoir sortis d’affaire ! Ce récit de la journée de délivrance était tout à fait captivant, digne des meilleures séries. Mais je m’interroge : comment reconnaitre de l’essence frelatée ? Bonne route alors ! Et tant que la bière n’est pas frelatée, tout va bien.
Hi Yann ! La bière frelatée, connaît pas encore 😅 Quand a l’essence, tu la reconnais quand elle fait tousser et s’arrêter ta bécane 😂 Il faut (m’a-t-on dit, faire son plein dans les grandes enseignes où il y a du débit et des contrôles qualité… Notre pompe unique dans la montagne ne correspondait pas à ces critères… Bientôt la Corse ? Vous faites les préparatifs ? Bises