On est 5 kms avant Dalyan, dans un petit coin de paradis. On va y rester 2 nuits. C’est peu pour un coin de paradis, pardi, mais au moins ici, c’est ouvert ! On veut être lundi matin à Marmaris, 90 kms à l’ouest, pour voir si on peut prendre le ferry pour Rhodes, puis de Rhodes à Athènes.
Ça nous permettrait de ne plus être en stress sur le temps autorisé en Turquie (3mois, soit une sortie le 14 août) avec une moto qui roule mais qui reste encore inconstante.
On est parti de Fethiye ce matin à 7h00, la température était déjà de 33 degrés. Mais elle a rapidement chut à 25 dès les premières montagnes traversées. On a fait rapidement les seulement 70 kms de l’étape du jour.
Le camping est au bord d’un étang en contact avec la mer du côté ouest de la magnifique plage d’Iztuzu. C’est là que les tortues caretta (les mêmes que sur la plage d’Olympos) viennent pondre. La plage est sous programme de sauvegarde du WWF. Il y a des toilettes, des cabines de change, des douches, le pique nique n’est autorisé qu’en zone délimitée. Il y a un bar restaurant et 6 containers de tri sélectif différents, je ne sais pas comment les Turcs perçoivent ça, dans un pays où les décharges sont à ciel ouvert et où le plus fréquent est que chacun.e laisse ses ordures sur place. Ce que je veux dire c’est que la barre a été placée assez haut.
La plage d’Iztuzu est très propre et on voit des gens ramasser les saletés qu’ils y trouvent, c’est donc qu’un changement s’opère. Des panneaux d’information (turc, russe, anglais) permettent de savoir pourquoi faut veiller à la tranquillité des tortues et comment le faire.
Une nursery de tortues prend en charge celles qui sont en difficulté, on y fait donc du sauvetage et de l’information et prévention auprès du public. On a trouvé porte close, peu après la fermeture.
La bande de sécurité réservée aux tortues sur la plage est matérialisée au sol par une corde posée au sol, parallèle à la mer, et une rangée de piquets de bois plantés. Entre les deux, un couloir de sécurité de 20 mètres sur lequel on peut passer mais pas s’installer ni creuser.
La plage d’Iztuzu vue des lacets du bord de route en direction de Dalyan. On voit l’étang au premier plan, la langue de sable de la plage, et la mer.
L’eau y était très bonne, plus fraîche qu’ailleurs ces temps ci. A peine rentrés au camping, plongeon dans la piscine !
Et restaurant sur place ce soir, avec menu Gözleme et assortiments de crudités. Le Routard en signale la qualité, nous confirmons. Nous avons goûté aux délicieux jus de grenade, faits sur place : les propriétaires en font la culture ; et à l’Ayran que je bois partout : un yaourt battu, avec de l’eau très froide et légèrement salé.
Photo bateau n.2, prise de notre table.
Un p’tit coin d’paradis, j’n’y perdais pas au change, pardi
Bon, mais seulement pour celles et ceux qui en veulent encore, des news de la Guzzi : très bien roulé aujourd’hui, elle s’est mise à petouiller sur les 15 derniers kilomètres, dès qu’on roule à basse vitesse. Pas grave mais signe que l’essence frelatée n’a pas terminé ses méfaits. Voyez la crasse…
J’ai donc, à l’heure de la sieste, démonté et nettoyé très méticuleusement les deux injecteurs au wd40 et à la soufflette de ma pompe électrique. La moto a très bien marché après ça pour les 10 kms pour aller à la plage… Demain on ira à Dalyan… Inchallah !