Ce matin, nous avons fait les 375 kms de l’étape du jour, entre Venise et Viverone.
La moto a des ailes, elle tourne au super+ qui en Italie a un taux d’octane de 100, elle est pêchue comme jamais !
On avale les kms comme qui rigole, ça roule, sans soleil puisque le temps est nuageux, fort bien pour notre confort, on a roulé entre 27 et 35 degrés, fort honorable.
Toujours intéressant de voir comment le paysage change dès lors qu’on sort de l’autoroute.
Viverone se rejoint en une dizaine de kms. On y trouve notre camping, idéalement situé au bord de l’eau, beaucoup d’arbres bruissant gentiment au vent léger, la température est parfaite, c’est qu’on approche des montagnes, le relief est d’ailleurs dans ses plis.
On gare le side et file manger, on a une faim de loup. Les Italiens ont la fâcheuse habitude de mettre la musique trop fort au restaurant, dans les bars et lieux de détente…
Au serveur qui nous demandait ce midi si ça c’était bien passé, nous avons répondu oui fort bien sauf la musique… « Ah bon ? Vous n’aimez pas la musique ? »
Comment dire, bien sûr que nous l’aimons, mais pas tout le temps, pas quand elle nous crie aux oreilles, et en général nous aimons celle que nous choisissons d’écouter. Mais ça nous ne l’avons pas dit… Compliqué ce rapport à la musique, et d’une manière générale, du partage collectif de l’espace sonore.
On est au bord du lac de Viverone, le plus petit des lacs du nord Italien, il fait beau et doux, l’eau est toute proche et on entend le clapot de l’eau, on perçoit en quelques minutes au moins trois variété de chants d’oiseaux différents, mais les basses, medium, aiguës de 3 musiques différentes, émises par 3 bars qui rivalisent de decibels dans les 600 mètres alentours recouvrent absolument tout… Et je ne parle même pas de celle du restaurant où nous sommes ! Eh perché non vi piace la Musica ?
J’envisage le port de boules Quies y compris de jour. Est-ce normal docteur ?
Heureusement, le lac offre une eau parfaite, en la compagnie des Foulques, des canards et d’un autre oiseau plongeur dont on ne connait pas le nom…
Et puis, là, tout près, un spectacle incroyable, on en a jamais vu autant et aussi vigoureux, des fleurs de Lotus…
Tout de même étrange cette moto qui se sent pousser des ailes à mesure qu’elle s’approche de sa patrie originelle. Comme si elle reniflait l’odeur des écuries. Pour moi c’est sûr elle est envoûtée.
Ahah ! Ça se pourrait bien oui 😂
Mais lui donner du bon carburant, ça aide 😉
A bientôt Yann !
Pâlottes ces fleurs de lotus, on dirait des Suisses. Et j’espère que, (étant donnée la proximité géographique), ce ne sont pas des tyroliennes qu’ils vous serinent à longueur de journées, parce qu’ ajoutées aux vibrations du side, c’est sûr, vous allez yodler sévère !
À bientôt !
Cat