Je rattrape a nouveau mon retard sur les post. Celui-ci est pour la journée du 16 août…
Départ comme prévu ce matin avec un temps parfait. Seule la traversée, aval et amont du pont du Mont-Blanc à Genève nous contraint à des ralentissements et bouchons. Bref passage sur l’autoroute de Lausanne pour tourner à 90 degrés en direction du Jura. Cette montée du col de la Givrine est toujours aussi géniale, souvenirs de l’avoir grimpée en sidecar sur route enneigée. C’était avec le 350 Jupiter ! Il y a… 40 ans en fait… Ouch !
La traversée de cette partie du Jura est très agréable : on roule en lisière de forêts, de pâturages, c’est aussi joli que la Comté des Hobbits, on y trouve des cols, on monte et descend, c’est très varié jusqu’à Dôle où on entre sur l’autoroute.
De là, il reste encore les 2/3 du chemin à parcourir, et l’autoroute n’est pas la plus intéressante façon de se déplacer.
On arrive vers 13h30 à L’Isle sur Serein sous un ciel très menaçant. On monte la tente sans attendre. Il ne pleuvra en fait que quelques heures plus tard, vers 20h mais toute la nuit et jusqu’à 4h du matin.
Drôle d’ambiance au camping, pourtant agréablement situé dans un vaste parc arboré, à l’entrée d’une jolie bourgade à l’écart de l’agitation des autoroutes et bien loin des villes. Pas mal de monde, d’un peu partout, des français beaucoup, et quelques Hollandais, Italiens et Anglais.
On est dans l’Yonne et les villages vivent eux aussi au rythme de l’été. Le bar face l’église n’ouvre qu’à 18h, on se promène donc et découvre en attendant, un Serein au niveau très bas. Poissons et nénuphars souffrent en silence pendant que les golfs de France et de Navarre arrosent leur green.
Pas de restaurant ouvert ici, à part l’auberge étoilée du Pot d’étain. On se tourne vers deux salades chez le charcutier traiteur et quelques abricots.
Ambiance fin d’été au camping avec la pluie qui commence à tomber et qu’on ne regrette pourtant pas. Non, ce qu’on regrette c’est que le voyage ait une fin, et d’avoir quitté à nouveau à regret, des personnes qui comptent pour nous.
Ce qu’on regrette ou tout au moins qui nous manque déjà, c’est d’habiter encore un peu une langue qui nous est étrangère, une façon de voir et de comprendre le monde et les autres qui nous fait perdre nos repères et nos habitudes et modifie notre regard.
Demain, nous serons à la maison.
Bonjour les amis,
Nous sommes arrivés également à la maison après un périple bien plus modeste que le vôtre qui nous a conduit du Périgord noir en Picardie.
A bientôt,
Jacques
Hi Jacques !
L’aventure n’a pas besoin de grandes distances pour commencer 🥰
Super ! On va se voir bientôt 😉