Ce matin on se dirige vers Diakopto, 10 kms en direction de Patras. On va prendre le train à crémaillère qui remonte les gorges de Vouraikos et nous amène au coeur du parc national du même nom.
Le train s’ébranle en douceur, longe la mer très peu de temps et puis se dirige vers les montagnes pour remonter le Vouraikos, rivière impétueuse et dont on voit ce dont elle est capable en crue, à la largeur de son lit et aux arbres qu’elle charie.
Assez rapidement, les parois de la montagne se dressent comme des murs infranchissables, la vallée devient canyon et le train semble se faufiler avec juste assez de place de part et d’autre.
Des tunnels bien sûr, mais aussi d’impressionnantes passes taillées dans la roche qui forment une voute au dessus du train, un tunnel ajouré si l’on veut !
Lors d’un passage où le train s’arrête reprendre son souffle, et enclencher la crémaillère, on voit ce figuier, qui a trouvé assez de terre pour s’accrocher ici, juste au dessus des traces de perforateur dans la roche…
Quand la forêt devient plus dense et que l’étau du canyon se désserre, on entre dans le parc national.
Après une petite heure de train, la petite gare de Zachlorou sera notre arrêt, nous avons fait le choix de descendre ici pour grimper à pied au monastère de Méga Spileon, indiqué à 1h30 par ce sentier. Photo (ci-dessous) prise à environ trente minutes du départ.
On arrivera en fait au monastère le plus récent, l’ancien se trouvant tout au sommet de la montagne, il nous aurait fallu à vue de nez, marcher deux heures de plus pour y parvenir, et nous avons le train retour à prendre. La ballade était belle, et nous avons vu un beau serpent dans les gris noir, sur le sentier devant nous. Il a filé fissa avant que je n’ai pu voir sa tête.
Belle ballade, mais nous avons fait l’impasse du village de Kalavryta, terminus du train. Ce village est aussi un départ de sentiers piétonniers qui sillonnent le parc, il est aussi connu pour avoir été le théâtre de tueries de résistants par les nazis, durant la deuxième guerre mondiale.