On l’avait repérée dès notre arrivée, perchée la haut sur son rocher. L’ancienne cité de Chora, toute de blanc vêtue.
Nous décidons de prendre le bus pour y aller, et d’en revenir à pied. Vingt minutes plus tard nous sommes au cœur haut de la cité, et de là, il faut poursuivre à pied en empruntant un dédale de ruelles escarpées.
Chora est le village principal de l’île, il comptait 364 habitants en 2011 au dernier recensement, sa population double pendant l’été.
Hé non, toutes les maisons n’ont pas les volets bleus, de fortes têtes résistent ici, c’est une tradition. L’île dévient une démocratie dès le VIIè siècle avant JC ! Beaucoup plus près de nous, la grève et révolte des mineurs conduite en 1916 par l’anarcho syndicaliste Konstantinos Speras, matée dans le sang par la police puis par l’armée, sera finalement victorieuse malgré l’arrestation de Speras et jouera son rôle dans la chute du gouvernement. Leur combat, soutenu par la population de l’île, permettra l’instauration d’un nouvel équilibre économique et social au profit des ouvriers.
La place centrale, avec son église et ce qui semble être la mairie, un café, et c’est tout.
Se perdre est un jeu, qui ne dure jamais très longtemps, mais offre toujours de belles surprises.
Le port de Livadi et sa baie circulaire juste sous nos pieds. Droit devant, au sud, l’île de Sifnos, où nous irons poser notre nouveau campement vendredi.
Côté Nord, le village s’étend un peu vers la montagne.
A Chora, il y a deux horizons, vers le ciel et vers le large.
De haut…
En bas… Ici à mi chemin sur le retour. La descente piétonne est composée d’une série d’escaliers fort agréables, dont le tracé direct coupe plusieurs fois celui de la route qui serpente.
Pour demain, on a repéré un sentier avec un départ au centre de Chora, qui sillonne à travers la montagne jusqu’au village de Kentarchos en 1h30. Le trajet est sans point d’eau mais annoncé comme facile.
Merci pour ces Belles images !
Voir ce ciel bleu nous permet de penser que le beau temps existe encore (en Haute-Savoie, le ciel s’acharne à rester gris). Mais l’Italie nous attend, départ dimanche.
On vous souhaite une belle suite à votre voyage… ☀️et surtout que la moto se fasse un peu oublier🤞
Coucou Sylvain et Lise ! Et ici, les gens attendent la pluie nous a-t-on dit, depuis 2 ans, la rare végétation parvient pourtant à rester verte. Bon préparatifs pour l’Italie 😉🥰