On a quitté Katapola pour Aegiali, située au nord ouest de l’île d’Amorgos. La moto fonctionne à merveille maintenant, il faut dire qu’après la vidange du réservoir d’essence, elle tourne au SP 100 d’indice d’octane. On peut à nouveau rouler dans les bas régimes, sur un filet de gaz même en montée. C’est extra… Un Moody Blues qui chante la nuit…
La route après Chora grimpe encore fortement puis serpente de haut en bas, de droite et de gauche sur une vingtaine de kilomètres, sur un plateau puis à flanc de montagne, où de nombreuses chèvres et moutons sont chez eux partout !
A l’approche d’Aegiali, une curieuse vue côté mer, où la côte semble jusqu’au dernier moment dessiner un golfe, à moins que non, une presqu’île ?
Hé non, c’est une île ! L’île de Nikouria, inhabitée, très haute, impressionnante.
La géographie d’Aegiali ressemble un peu à celle de Katapola, si ce n’est qu’Aegiali est dominée par 3 villages à flanc de montagne : Potamos au sud, le plus proche, Tholaria au nord, et Lagada à l’est. Nous les découvrirons bientôt !
On trouve place au camping Aegiali, calme, bon accueil, très bien ombragé, propre et bien équipé, proche de la mer, on peut y choisir sa place, il y a une cuisine équipée avec des brûleurs au gaz et des frigos, la vie de Pacha quoi.
Pas terminé de s’installer qu’un sympathique couple de flamands vient nous voir. Ils sont eux aussi side-caristes, sur un Ural de 1997, qui est resté à la maison près d’Anvers. Ils sont venus en train, bateau en sac à dos. Dommage, ils repartent le soir même pour Athènes et retour…