Lagada
Situé à 4 kilomètres à l’est d’Aegiali, c’est le village qui paraît être le plus autonome des villages satellites d’Aegiali.
Son relatif éloignement, côté montagne, un peu reculé dans les terres, lui permet peut-être de se développer autrement que comme un quartier excentré d’Aegiali ? Ce n’est pas très grand mais bien vivant, avec cafés et commerces, on sent ici une vie bien locale.
Venus en side, on gare la bête à l’entrée du village et on s’y enfonce à pied. Très vite on trouve un sentier, une ballade de 40 minutes aller et retour, ce sera parfait au vu de la chaleur déjà importante.
On sort rapidement du village et on aperçoit ces deux maisons, accrochées sur un piton rocheux.
Et pas de route ici, le sentier n’est pas large, tout doit venir à dos d’âne. A l’approche des maisons, on entend puis on voit des ruchers, les abeilles ont de quoi faire avec le Serpolet, thym sauvage à la fleur violette. Deux ouvriers s’activent sur le chantier de réhabilitation d’une des maisons.
Mais comment alimentent-ils chaque maison en eau ? Tout paraît si sec, et seulement au mois de juin.
Voici ce qui doit être la source et réservoir alimentant les deux maisons situées plus bas. Le robinet n’offre qu’un maigre goutte à goutte…
La chapelle constituait le but de notre petite marche. D’ici on voit la baie d’Aegiali et l’île déserte de Nikouria dans le prolongement.
Au retour, nous entrons à nouveau dans le village et débouchons, hasard du dédale de ruelles blanches, sur la place de l’église, en plein centre animé.
Tholaria
Nous reprenons le side pour rejoindre Tholaria, situé au nord d’Aegiali dans la montagne à 3 kilomètres.
Dans une ruelle faisant le tour nord du village, Nathalie s’attarde au frais de l’ombre.
L’église possède une ornementation particulière avec ses lignes de briques apparentes, soulignant les différents niveaux, comme le ferait un trait de khôl sur un visage.
Et puis ce mur de soubassement, dont émerge un fragment de visage, lèvres et nez, qui semble murmurer quelque chose au passant, mais quoi ?
Potamos
Ici nous sommes venus à pied, car le village est comme un quartier d’Aegiali, mais un quartier haut perché à flanc de montagne, un petit nid d’aigle.
Notre but est d’aller jusqu’à la dernière maison du haut village, et peut-être de rester voir le coucher de soleil, car le village est idéalement situé.
C’est à pied qu’on y monte. Il y a bien une route, qui arrive à l’ouest du village, mais c’est incomparablement plus beau par ce chemin.
On monte rapidement, forcément avec cette déclivité, et on se retrouve au coeur des taches de couleur des Bougainvillers et Lauriers Roses que l’on voyait hier de la plage.
Ici quand les maisons ne sont pas blanches, elles empruntent les pierres de la montagne et se fondent admirablement dans le décor.
L’église est au coeur du village, encore très tranquille en cette saison, mais habité ça et là.
Et puis la lumière a commencé à changer, on ne voyait plus les bateaux sur l’eau de la baie, scintillante à nous plisser les yeux.
On s’est installé à la terrasse panoramique du seul commerce ouvert à cette saison, un petit restaurant tout en haut du village. On a dégusté des aubergines farcies et de la moussaka avec une bière fraîche.
Puis c’était l’heure du spectacle.
Après demain nous quitterons Amorgos pour Naxos, départ à 8h le matin par le Scopelitis, un petit ferry à l’ancienne, ça va secouer vu les vagues d’aujourd’hui…
Quelles belles images !!!
Merci Lise ! C’est un tel régal ces îles 🤩