Deux jours qu’on est ici à buller ferme, masquer et tuber, salade grecquer, se baigner, s’apéritiver tantôt Ouzo tantôt bière Alpha Verte ou Mamos Bleue et bien sûr lirer et se doucher. C’est qu’à la différence des îles des Cyclades et hormis l’épisode canicule de quelques jours, il fait ici sur le continent, beaucoup plus chaud !
Aujourd’hui trente deux en fin d’après midi vers 17h30. Il devrait faire trente six mardi 2 juillet, mais on peut compter sur le vent 🌬️
On est monté jusqu’à cette église appelée Agios Nicolaos. Après les dernières maisons dans la proximité des routes et autoroute, commence une série de virolets bien serrés d’une route très étroite au revêtement douteux et abondamment troué qui conduit jusqu’ici après une grimpée sévère de 8 kilomètres.
Les dernières boucles du sommet offrent une vue incroyable sur l’Epire (les pires, ont sait ce que c’est, et ils ne sont pas encore au pouvoir ce 29 juin), la région de Grèce de l’autre côté du bras de mer du Golf de Corinthe. C’est à pied que l’on rejoint le belvédère qui nous offre la vue la plus panoramique.
Au dessous s’étire ce plateau de couvert de vignes et d’autres plantations qu’on ne peut pas discerner.
Ici également des vignes, et une herbe à fourrage dont j’ai oublié le nom.
Au belvédère un petit 4×4 de patrouilleurs en surveillance incendie est garé en surplomb, les deux gardes sont équipés de jumelles et de talkie-walkie. On se salue.
Tout le secteur est couvert de pins parasols très hauts et très denses, un départ de feu par ici avec ce vent toujours très mutin, cela demande en effet une surveillance alerte et continue…
Nous redescendons à notre camping, tout au frein moteur, sans croiser un seul véhicule.
Demain est un jour important. Que vous ayez la foi ou le moral ou ni l’un ni l’autre, peut-être aimerez vous prendre des forces, à la fois telluriques et aériennes ? Un peu de douceur et d’étonnement aussi ? Avec Hania Rani et ses musiciens, c’est au programme !