Arrivés dans l’après midi à Bergama, après deux arrêts, le premier à Troia (Troie), le second à Assos (Temple d’Athena). Quelle immersion entre histoire et légendes !
Troie est aujourd’hui un petit village, les chiens errants jappent à notre passage, certains font mine de s’élancer pour nous mordre. Mais une fois le side garé, tout s’appaise, ils retournent à leur sieste.
Un musée (non visité), cube géant de métal rouillé raconte l’histoire de Troies et la bataille légendaire des Troyens contre les Grecs, venus reprendre Hélène. (La nôtre l’a été par Pierre à la maternité, sans armes, avec élégance et sans ameuter tout l’Olympe).

On voit ici en arrière plan, s’étendre la plaine qui a vu la bataille pour le siège puis l’assaut et la destruction de Troie, grâce au cheval imaginé par Ulysse.
Très troublant ce site grandiose, plus vrai qu’au cinéma, mais dépourvu de toute tension dramatique, avec ses labours ponctués de poteaux et câbles électriques. Tous les acteurs de ce drame ont leur statue sur cette place en hémicycle dominant la vallée. Puissance des fictions !
Plus loin c’est à Assos (Temple d’Athena) où l’on s’arrête, après là aussi, un détour d’une dizaine de kilomètres.
L’ambiance y est très différente, plus touristique (au pied de la colline tout au moins), nous n’y verrons donc que les fortifications, pas l’Acropole qu’elles protègent et qui nous restera cachée. D’une part on ne peut pas visiter ensemble le site car les bagages dans le side ne sont pas sécurisés, et d’autre part on ne veut pas arriver trop tardivement à Bergama.
Nous restons un moment sur la petite place où une statue d’Aristote a été érigée car le philosophe a vécu ici quelques années, derrière lui, l’île de Lesbos.
Aristote empêtré dans notre modernité
Nous arrivons à Bergama après avoir lutté avec un vent de face très joueur avec ses rafales de 0 à 60 km/h, difficile du coup de dépasser les 80 km/h.
Très bon accueil au camping Caravan Bergama, on y est seuls ! Et à la piscine, et au restaurant ! Bon, on entend beaucoup la route c’est vrai, la nuit va être boulequiesque.
