On a passé quelques jours en Haute-Savoie chez Sylvain et Lise, fait ensemble quelques ballades et sorties dans les environs, et nous avons attendu de partir dans une fenêtre météo favorable. On a choisit le samedi et la prévision était juste parfaite : pas de trombes d’eau au radar durant cette journée pour traverser le jura par le col Suisse de la Givrine. Puis rejoindre Dijon pour viser une halte pour la nuit.
Camping du lac Kir, en ville et en plein parc avec lac et rivière, une belle et paisible halte Bourguignonne, on a l’après midi pour flâner.
Ballade en ville, ici la cathédrale, son incroyable façade, et ses gargouilles appendues, comme prêtes à fondre sur nous pauvres pécheurs.
Passé le soir du 14 juillet au fond de la tente avec des boules Quies. Saturation de l’espace médiatique français juste bon à diffuser sans contradiction ni questions l’actualité politique, Fake news, contre vérités, et même inversions… 2024 IS 1984 : blues profond au fond du sac de couchage, sur fond de fête populaire avec accordéon, rires des touristes hollandais un peu saouls, forcément idiots, et feux d’artifices.
Impossible cependant d’en rester à ce retour en France décidément très déprimant cette année.
Ce voyage dans les Cyclades aura été celui du temps retrouvé, même si malgré mon assiduité, je n’ai pas encore terminé le premier tome de cette somme de Marcel Proust. Mais nous avons retrouvé le temps de le perdre, à contempler le paysage, avec des vues souvent très aériennes, à alterner baignades et lectures, à goûter aux délices des cafés froids ou helléniques aux terrasses de petits rades où l’on commande en Grec only. Et ce temps passé à faire notre cuisine, certes limitée – camping oblige – de salades grecques, ni tout à fait la même ni tout à fait une autre, mais toujours renouvelée, de Risottos, de Rougails, avec toutes leurs variantes locales et contingentes, sans oublier la classique et spéciale canicule Pastèque Féta. Et ces temps passé à visiter, flâner sans but, au hasard des ruelles des villages, et ceux à causer moto et side-car avec des passionnés rencontrés, aussi ceux passes à échanger avec des couples lui Grec elle Française ou inversement. Un temps bien sûr pour un peu de mécanique, qui pimente le voyage quand on trouve une solution rapidement. Et encore ce temps à butiner sur des sites historiques remarquables, souvent avec un musée associé ou proche, traversées d’espaces temps d’où on ressort un peu sonné mais toujours heureux, sans nécessairement pouvoir l’expliquer.
Bon, donc si je ne me trompe pas, le temps du nounoutage de Little Marcel est tout proche. Bon été à vous et j’espère que cette nouvelle aventure de grands parents sera à votre goût. Biz
Hello Bill, tu ne peux pas mieux dire ! On est avec Little Marcel, ben c’est le meilleur 😍 Bel été à vous !