Après un petit déjeuner au thé infusé à froid, pain, miel, fromage, olives, nous nous mettons en route pour Termessos, à une vingtaine de kilomètres de notre bivouac au bord du canyon.
Nous y partons de bonne heure, car le soleil est chaud rapidement en juillet et cette visite est précédée d’une marche pour parvenir à la cité antique. Il vaut mieux la faire dans de bonnes conditions.
Nous échangeons les équipages : nous avons proposé à Marie-Christine d’essayer le side en passagère. La petite route qui serpente jusqu’au site est belle et viroleuse à souhaits, parfaite pour une première en sidecar.
Termessos est l’une des villes antiques les mieux conservées de Turquie, elle date du 7ᵉ siècle avant qu’elle ait été abandonnée après un tremblement de terre qui en avait fait un champ de ruines inhabitables. Pourtant, tout semble être là, comme suspendu dans le temps, la taille des blocs constituant les édifices est d’autant plus impressionnante que le site est pentu et loin de tout.
Située à 30 kilomètres au nord-ouest d’Antalya, construite sur une plate-forme naturelle au sud-ouest du mont Güllük, à 1 150 mètres d’altitude, elle est cachée au milieu d’une végétation dense de chênes verts. La ville a été incluse dans le parc national qui porte son nom.
Termessos, avec son apparence paisible et mystérieuse, vous enveloppe dans une atmosphère singulière. Sans doute est-ce dû à sa position géographique élevée et à flanc de montagne. Alexandre le Grand qui voulait la prendre y a renoncé pour cette raison. Non mais.
Au départ de la randonnée, le portique d’entrée du monument dédié à Hadrien.
C’est là-haut que ça se passe.
Un premier contrefort des portes basses de la ville.
La terre a dû trembler, et pas qu’un peu…
Nous cherchons le théâtre…
Le premier mot en arrivant ici est un « waouh », on a du mal à embrasser tant de beauté, celle du paysage, des montagnes, du théâtre, de la taille de chacune de ses pierres taillées, et de la savante alchimie de toutes ces dimensions orchestrées ensemble.
Coucou Raphaël !
Au moment de quitter le théâtre, on a le même waouh qui résonne encore dans la tête. Il y a ici une force tellurique, une puissance du génie des lieux, que l’on quitte cet endroit à regret…
On longe un peu le centre de la cité, complètement écroulé, voici la vue que les Lyciens avaient de leur ville…
Puis nous redescendons de la ville par l’autre flanc de montagne, le long d’une paroi rocheuse, c’est le sentier des mausolées.
Assez confortable apparemment…
Retour au monument d’Hadrien. Depuis le parking, nous visitons encore tout un ensemble de tombes et mausolées.
Nous saluons nos amis et espérons nous retrouver plus loin sur la route, ou peut-être au bateau pour la Grèce… À très bientôt, j’espère !
Puis, on redescend sur la mer, 60 km avant de rallier Çirali, petit village de bord de mer connu pour sa plage sous protection du WWF pour permettre aux tortues d’y pondre dans les meilleures conditions.
Nous y arrivons exténués, on boira sans fin tant on en avait besoin. Et ce post que j’aurais dû faire hier, je ne l’ai terminé qu’aujourd’hui mardi 19 juillet. Hier soir, je n’avais plus qu’une barre d’énergie à mon compteur. Je me suis endormi smartphone dans les mains.
Effectivement Luc, ce théâtre t’a envoûté ! L’acteur ayant oublié son texte, le musicien était au rendez-vous. Ta ballade à l’harmonica a conquis le public. Ouf, tu n’as pas fini comme Assurancetourix.
Bon pied, bon œil pour les jours à venir. Rdz en Grèce ?
RV en Grèce on l’espère ! Marmaris demain (on y croit) sinon ce sera comme vous par Cesmé dans 3 a 4 jours… A suivre, on vous dit quand on y est !
Ils devaient déjà avoir le Pass Culture pour accueillir tant de monde dans d’aussi grands amphithéâtres.
Et pour les tortues, ça ne vous changera pas beaucoup de la nurserie de Montreuil. Enfin si, ça vous changera monumentalement !